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3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 12:33

La ville chef-lieu d'un canton de 10 communes, est devenu celui d'un canton de 23 communes (40.311 habitants) depuis la loi NOTRe du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République.

L'ancien canton est regroupé dans la Communauté de Communes des Sources du lac d'Annecy (CCSLA – 15.145 habitants), après la fusion de Montmin avec Talloires, Cons-Ste-Colombe avec Marlens et Faverges avec Seythenex en janvier 2016.

Ces sept communes sont par ordre alphabétique, Chevaline, Doussard, Faverges-Seythenex, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise.

La commune de Faverges arborait un blason constitué « d'un fer à cheval d'argent en champ de gueules » (1635, sans les monts), puis le fer à cheval devient « d'or » (vers 1772), redevient « d'argent » (1863), et enfin « d'azur au mont de cinq pointes d'argent mouvant de la pointe surmonté d'un fer à cheval d'or, les extrémités tournées vers le chef ». Il était surmonté d'une couronne castrale caractérisant la présence d'un château ayant appartenu à une branche de la maison de Savoie. Un listel portant la devise « Progredior » signifiant « aller de l'avant, progresser, avancer » soulignait l'ensemble.

 

Une question se pose : Quels sont ces monts figurés sur le blason ?

Nous pouvons trouver une indication en nous rendant au château de Faverges et dans la galerie panoramique de la tour qui donne une vue à 360° du paysage.

Dirigeant notre regard vers le nord, nous remarquons un horizon très caractéristique pouvant donner l'aspect de murs d'un château avec des parois verticales de chaque côté, il s'agit de l'Arclosan faisant partie de la Tournette, point culminant du massif des Bornes.

Pour y accéder, nous pouvons partir soit de Montmin depuis les Prés ronds par le chalet de l’Aulp, soit de Thônes et des Clefs. Les montées sont toutes difficiles, il faut compter plus de 6 heures de marche.

 

Notre regard tourne ensuite vers la droite, où s'ouvre la vallée des Essérieux au fond de laquelle coule une rivière appelée torrent de Monthoux, plus connue sous le nom de la Chaise, arrosant le village de Saint-Ferréol. Ce ruisseau souvent impétueux coulait à l'époque glaciaire vers le nord, rejoignant les autres rivières sous glaciaires qui ont formé le lac d'Annecy, mais a ensuite détourné son cours après avoir comblé la vallée de Faverges en déposant ses alluvions.

A droite, nous découvrons un monticule élevé au sommet duquel était établi le château des sieurs de Montségur, le roc du Nantbellet, au sommet (1056m) duquel des vues saisissantes s'ouvrent à nous sur Faverges et les Bauges de l'autre côté de la vallée.

Pour y accéder, il faut se rendre à Marlens, puis la Côte de Marlens et le hameau des Savioz. Un second accès peut se faire par le pont des Bossons de Saint-Ferréol.


 

Sur sa droite nous découvrons le mont Charvin, l'une des pointes du massif des Aravis qui vient mourir dans la vallée à l'étroit de Marlens, délimitant la frontière entre les deux départements savoyards.

Il est possible d'arriver au Charvin par chacune des trois arêtes, l'une du Haut de Marlens fréquenté en hiver en ski de randonnée, la seconde par l'arête est équipée de câbles et la dernière par la via ferrata de l'arête sud-ouest, au-dessus d'Ugine.


 

Continuons à tourner la tête, en face du mont Charvin, de l'autre côté de la vallée, les pentes de la montagne nous mènent au sommet de la Dent de Cons qui a été l'objet d'un procès durant plus de 600 ans pour l'attribution de l'alpage que revendiquait Marlens au détriment de la commune de Marthod.

De cette longue crête de montagne, emblématique de la commune de Faverges qu'elle domine de toute sa splendeur, dévalent de nombreux nants qui prennent une couleur immaculée lors des grosses intempéries. Ses pentes sont dangereuses à découvrir.

C'est le sommet le plus oriental du Massif des Bauges. Elle est réputée pour la superbe randonnée alpine qui parcourt sa très longue arête. Il faut compter également plus de 6 à 7 heures de marche pour monter à 2197 mètres d'altitude.


 

Après une petite dénivellation due au col de l'Alpettaz, la pente remonte sur une crête plus courte mais tout aussi dangereuse, celle de la Belle étoile, moins élevée que sa voisine puisqu'elle culmine à 1841 mètres d'altitude. A cheval sur les deux départements savoyards, son accès peut s'effectuer soit par Mercury en Savoie, soit par les Combes de Seythenex en Haute-Savoie.

Son sommet offre un panorama splendide sur la Combe de Savoie, les Bauges, l’entrée de la Maurienne, le Massif de Belledonne.... et le mont Blanc.

Sur son flanc haut-savoyard, l'accès au chalet du Périllet permet de rencontrer le premier alpage de la commune de Faverges, récemment réinstallé.

 

Après une grande ouverture qui permet d'accéder en Savoie par le col de Tamié, la vue s'ouvre sur deux sommets très proches, les deux pointes de la Sambuy, sur la pente de laquelle a été établie une station de neige dans les années 1960. Le déséquilibre climatique et son financement déficitaire met en péril les remontées mécaniques, mais reste et restera toujours un site remarquable pour des randonneurs aussi bien en été qu'en hiver.

L'accès à la Combe de la Sambuy (1830m) se fait en moins de deux heures par un sentier depuis le parking du Vargnoz (1144m), d'où l'on peut rayonner vers trois alpages qui s'étendent sur ses flancs, le Drison (sur les deux départements), la Bouchasse et le Haut du Four. Un quatrième alpage, celui de l'Aulp de Seythenex peut s'atteindre en moins de deux heures depuis le parking du Vargnoz.

La Sambuy bénéficie du label Géoparc mondial du PNR du massif des Bauges reconnu par l'UNESCO depuis 2011 et revalidé en juillet 2023, offrant un superbe belvédère sur le lac d'Annecy et le massif du Mont-Blanc.


 

Nous pouvons tourner encore la tête vers la droite pour découvrir la Motte située dans le massif des  Bauges sur laquelle les alpages de la Servaz dite « La Sarve » et de l'Eau froide s'étendent pour le plaisir des agriculteurs, des chèvres et des consommateurs de fromages.

Le chalet refuge de la Sarve, à 1511m, auquel on peut accéder par le vallon de St-Ruph permet d'accueillir jusqu'à 19 personnes durant la période de gardiennage.


 

Continuons à porter notre regard sur la droite, vers le nord. S'ouvre devant nous une large bande vide de montagnes qui abrite le lac glaciaire d'Annecy.

À sa droite s'élève le roc de Viuz (853m) au flanc très vertical qui permet de boucler notre tour d'horizon, faisant partie du massif de la Tournette, début de notre vision panoramique.

Pour accéder à son sommet, nous pouvons partir du Lautharet au-dessus de Saint-Ferréol, ou d'un sentier plus abrupt à partir de la Balmette, hameau de Faverges, proche de la chapelle de Notre Dame de Lourdes, encore appelée Notre Dame des vignes.


 

Ainsi finit le périple de nos montagnes environnantes que nous pouvons parcourir en été, par temps de canicule ou non, ou bien en hiver, sans ou avec neige.

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 16:41

L'association ''Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy'' a de beaux projets.

Jeudi en soirée, une grande partie des adhérents a assisté à l’assemblée générale annuelle. Les membres ont relaté les nombreuses activités réalisées en 2022 et ont déjà abordé une programmation dense pour la nouvelle année.

À son origine le club qui vient de tenir sa 45e assemblée générale était composé par des philatélistes. Au fil des années, les cartes postales et photos anciennes se sont ajoutées et ont constitué un fonds très important qui est utilisé lors d’expositions où les habitants sont heureux de revoir leurs aînés ou eux-mêmes sur les célèbres photos d’école et divers événements. La généalogie y tient actuellement une bonne place. L’association s’intéresse à l’histoire locale et son vaste patrimoine, reflet de la vie au cours des siècles.

Le club effectue des relevés d’archives dans les mairies des communes de la com.com, et aux archives départementales. Les documents d’état-civil naissances, mariages, décès et testaments, dans le respect de loi quant à leurs dates, sont ensuite imprimés et disponibles à la consultation pour les personnes qui réalisent leur arbre familial. Histoire et patrimoine participe à la vie associative de la commune : présence au Forum de rentrée, fête des loisirs destinée aux jeunes, journée citoyenne et organise le salon annuel des collectionneurs.

Des livres sur l’histoire locale

Deux livres « historiques » dévoilent l’histoire ancienne de familles originaires du pays de Faverges.
« Les Prévost en duché de Savoie » édité fin 2021 et très récemment « le ramoneur savoyard devenu millionnaire » fraîchement imprimé qui sera dévoilé samedi 18 février à 18 h 45 au foyer rural de Saint-Ferréol.

Le président Bernard Pajani a énoncé le bilan d’une année qui a permis de retrouver avec plaisir la possibilité de s’adonner à toutes les activités habituelles. Un responsable de chaque section a présenté le bilan des travaux réalisés en 2022. Ernest Brasset pour la généalogie, le président pour la philatélie et la paléographie. Marie-Thérèse Prud’homme gère les photographies, Andrée Clerc la cartophilie. Henri clerc est gestionnaire technique et Didier Suchet est le référent informatique. Yves Leconte rejoint le bureau du C.A. et prend le secrétariat en charge. Les contrôleurs aux comptes ont donné quitus à la trésorière Liliane Thorens..

Des associations partenaires :

Le club s’implique avec l’atelier Nautilus qui développe et promeut les musiques concrètes. Un projet sur l’accueil d’enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale est en cours et va mobiliser aussi des personnes extérieures. Le traditionnel salon des collectionneurs se tiendra le 14 mai prochain.

Rapport moral

Le président présente son rapport moral :

« L'année 2022 a été bien meilleure que les deux années précédentes puisque nous avons pu participer à nos travaux de recherches normalement tous les jeudis de chaque mois, sans COVID.

" Le Conseil d’Administration du Club s'est réuni à trois occasions, les jeudis 10 mars, 5 mai et 8 décembre. Ce n'est qu'en mars que nous avons pu programmer nos animations de l'année, puisque nous n'avions pas pu tenir nos réunions le mois de décembre précédent. C'est ainsi qu'en plus de nos 32 réunions de l'année, nous avons participé à 6 animations que nous déclinerons dans un instant.

" A chaque réunion, nous avons mis au point les animations qui allaient suivre.

" En décembre, le président a sollicité Yves Leconte pour tenir une partie du secrétariat concernant l'assemblée générale et les réservations pour notre SALON annuel. Qu'il soit remercié. Déjà membre du Conseil, il intégrera si l'assemblée en est d'accord le bureau du Conseil. C'est lui qui présente actuellement le diaporama.

" Nous avons voulu mettre en place la vente de nos anciens souvenirs, nos timbres, livres et cartes postales sur le Site Delcampe. Cela s'est avéré trop complexe et surtout très cher pour notre petite association. Nous avons renoncé.

" En outre, les articles que nous mettons sur notre blog souffraient des publicités intempestives et non concordantes. Aussi, le Conseil a décidé de supprimer ces incursions dans notre travail, et en contrepartie, nous avons dû acquitter la somme de 4,99€/mois soit 59,88€ pour l'année. Ce qui est supportable par notre trésorerie.

" N'oublions pas que si nous voulons offrir à nos petites fourmis travailleuses le résultat de leur travail, nous devons aller à la recherche de partenariats pour l'édition des livres et brochures. Nous vous demandons donc de prendre votre bâton de pèlerin pour solliciter un commerçant, un artisan ou un mécène.

" Nous comblons peu à peu le gouffre laissé par 30 années d'inaction au profit de l'histoire locale avec la disparition du Docteur Pierre Mouthon qui organisait nos réunions mensuelles. Après le livre sur la famille Prévost de Faverges et Saint-Ferréol, témoins directs de notre histoire et de notre patrimoine des Sources du lac d'Annecy, nous avons finalisé celui sur le ramoneur de Saint-Ferréol, non sans peine car il a fallu 7 années de recherches, près de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes. Un grand merci à tous pour votre implication.

" Je rappelle mes propos de l'an dernier : les travaux que nous publions sont uniquement réalisés par nos membres sur des sujets locaux. Nos recherches sont fondées sur les archives familiales, municipales et/ou départementales. Nous nous fions à nos ancêtres, sur leur vie, sans prétention outrancière, sans flatterie personnelle, sans fanfaronnade. Nous basons nos publications sur des sources vérifiées, et non sur des supputations ou des éléments de pure invention.

" Nous avons dénoncé l'an dernier sur notre blog quelques aberrations transmises par des non-chercheurs, et parfois par d'anciens élus eux-mêmes. Comme le trop fameux ''suppositoire'' du centre ville qui ne cachait que des latrines et non une tour de guet, ou bien la Manufacture de soie bâtie sur un sol vierge qui n'a jamais remplacé un couvent des Annonciades, et j'en passe …

" Quant à nos membres, ils nous sont restés fidèles et même très fidèles ! Aucune mise en sommeil ni radiation ni décès n'a eu lieu durant cette année 2022. Le nombre de membres actifs s'élève à 31 dont 3 membres d'honneur. Quinze personnes habitent la commune, Onze sont de la CCSLA et Cinq habitent en France. De plus, nous sommes soutenus par 19 membres sympathisants que nous devons solliciter.

" Durant l'année, nous avons enregistré l'adhésion de QUATRE membres en généalogie : Bertrand PREVOT (341), Didier LARTIGUE (343) de la région parisienne, Yves LECONTE de Faverges (344) et Didier SUCHET de St-Ferréol (345). Et deux nouveaux ont déjà adhéré pour 2023, Georges GAILLARD (346) et Arlette DUCLOZ (347), tous deux de Faverges ; d'autres sont annoncés pour cette année. »

" De plus, après avoir subi une perte matérielle importante, la disparition de l'ordinateur qui servait lors de nos permanences.

" Je termine donc mon rapport moral en remerciant la Municipalité d'avoir augmenté notre subvention pour procéder à l'achat d'un nouvel équipement. »

3.- COMPTE-RENDU D'ACTIVITéS

L'année 2022 a été une année avec plus d'activités. Comme à notre habitude, nous ne sommes pas restés inactifs.

Tout d'abord, un travail commandé par un sociétaire sur sa famille originaire de Faverges et Saint-Ferréol : « Les Prévost » qui a valu à votre président un bel hommage sur les pages de Faverges et de la Savoie du Dauphiné Libéré des 1er et 2 janvier.

Notre assemblée générale s'est tenue le 17 février, suivie d'un repas convivial partagé entre nos membres et nos invités. Cette année, c'était l'Atelier Nautilus, avec lequel un projet de musique acousmatique sera monté par Chantal Lorieul sur le Château ouvrier de Faverges.

En fin d'assemblée, une présentation sur les chirurgiens du XVIIIe siècle venait compléter l'ouvrage sur les Prévost, chirurgiens et notaires.

Notre réunion du conseil d'administration s'est tenue le 10 mars durant laquelle Ernest a présenté son projet de conférence sur Marlens. C'est toujours un régal de l'entendre, lui qui est si impliqué et tellement passionné sur l'histoire de sa commune.

Le jeudi 21 avril, nos fidèles membres qui pratiquent les relevés sur les registres et les saisies sur ordinateur ont bénéficié de la primeur des recherches du président sur Henri Philibert PARIS

Le dimanche 29 mai, s'est tenu notre 33e SALON des collectionneurs. Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois la Municipalité d'offrir à toutes les associations, la possibilité d'obtenir une fois par an la gratuité d'une salle. Cela a été l'occasion de recevoir nos élus et anciens élus, sénateur, député, conseiller départemental et adjoints de la commune. C'est l'occasion aussi de remercier la correspondante locale du Dl de son implication en se faisant le relais de notre communication.

Le vendredi 24 juin, nous avons participé à la Fête des loisirs à destination des jeunes enfants de 6 à 12 ans qui ont été initié à la généalogie en composant un commencement d'arbre familial.

Durant l'été, nous avons soutenu l'atelier Nautilus pour la musique contemporaine en nous rendant dans divers lieux où il donnait une prestation dans le cadre du festival des Cabanes, profitant ainsi qu'une autre activité agréable de découverte patrimoniale de notre territoire, à la cabane de Giez, de Verchères, de Cons, de Fontany à St-Ferréol et même à la chapelle de l'Annonciation, hors festival.

Un programme est en cours sur les ouvrières du château ouvrier.

Le samedi 10 septembre, nous tenions notre stand au Forum des Associations organisé par la Soierie pour faire découvrir au public nos activités.

Nous y avons rencontré des personnes intéressées par la Généalogie (Georges est devenu adhérent), et aimerions que quelques favergiens montrent plus leur intérêt pour l'histoire locale, toujours bien mal connue.

Nous avons toujours et encore des propositions d’achat de collections de timbres, mais nous ne donnons pas suite. Nous n’acceptons que les dons pour en faire profiter nos membres ou les jeunes qui viennent à notre stand.

Notre rencontre conviviale de rentrée s'est tenue le samedi 10 septembre au local du sous-sol de la Soierie. En préambule, le président a montré un aperçu du développement du château ouvrier qui sera le thème du travail en commun avec l'atelier Nautilus. Une projection de 142 photos et cartes postales a été présentée.

Un invité idanien était présent avec qui une recherche est entreprise sur les juifs qui ont été hébergés durant la dernière guerre, et en particulier les enfants de la Croix rouge suisse. Florence et Pierre May sont à l'origine de cette initiative qui nous a permis de revoir Henri Moos à Annecy, président des ''Sauveteurs de l'ombre''.

Florence May explique son contact avec Jacques Atlan qui est allé à l'école de Faverges à cette époque.

Le jeudi 29 septembre, Ernest Brasset a présenté sa commune dont il est très fier. Il nous a vanté quelques épisodes glorieux de son histoire, dont le procès entre Marlens et Marthod pour un alpage sur la Dent de Cons, procès qui a duré plus de six siècles. La commune est citée depuis l'an 866 dans les dons fait par l'empereur Lothaire II à sa femme répudiée Thietberge.

Le 26 novembre, nous avons participé au marché de Noël organisé par l'Atelier artistique de Faverges, toujours pour nous faire connaître et proposer nos livres et brochures.

C'est une animation déficitaire. Coût d'inscription : 50€. Vente de 2 ouvrages : 42€. Déficit : 8€. De plus, une erreur d'horaire nous a valu une bronca organisée.

En participation extérieure dans le but de faire connaître nos travaux, nous nous sommes déplacés à Frontenex en Savoie, au salon de Syllectomania, pour que des exposants viennent animer notre salon des Collectionneurs. Nous avons récolté plusieurs adresses qui se sont concrétisées par des souhaits à participer. Nous en aurons confirmation dans trois mois.

La réalisation du livre sur « Un ramoneur savoyard devenu millionnaire » a pu enfin être finalisée, après SEPT années de cogitation et de recherches, plus de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes par nos membres qui en auront la primeur en fin de cette assemblée.

Une conférence a été programmée à Saint-Ferréol dans une dizaine de jours pour les habitants afin de mieux leur faire connaître ce généreux ancêtre qui les laissaient puiser à pleines manches d'habit les pièces d'or qui envahissaient son coffre.

Sur Internet, notre blog et notre page Facebook font partie de nos activités. Nous y insérons principalement des articles à partir de cartes postales, ce qui fait connaître notre ville ancienne.

« Voiture de l'hôtel de Genève servant à aller chercher les clients qui viennent par le train »

Avant le Covid, nous avions proposé à un club de photos un partenariat sur le sujet, « Faverges d'hier et d'aujourd'hui », mais leurs membres ont décidé de réaliser le projet tout seuls, sans attendre, alors qu'il nous fallait préparer les textes, ce qui demandait un délai d'une année au minimum. Nous avons donc été ''piégés'', car nous en étions à l'origine.

Aujourd'hui, nous allons donc finaliser un ouvrage sur le petit patrimoine de Faverges-Seythenex dans le but de l'offrir à la commune. Il s'agit de présenter tous les bassins, fours, oratoires, hangars. Nous avons déjà réalisé plus de 250 photos, il reste à le mettre en page, avec des textes qui seront plus succincts. (Ici, le four à pain du Bourboillon)

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3 octobre 2022 1 03 /10 /octobre /2022 08:17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une partie des membres qui effectuent des recherches sur l'histoire de Marlens.

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25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 12:23

Vers 1820, pour se rendre à Annecy, il fallait passer par la place de la Croix de Pierre à partir de laquelle s’ouvraient deux voies. Celle de droite permettait d’aller à Viuz sous Faverges et Saint-Ferréol, et celle de gauche à Annecy.

L’ouverture de la place centrale s’est faite sous le roi de Sardaigne duc de Savoie Victor Emmanuel, entre 1818 et 1824, prenant en toute logique le nom de Rue Victor-Emmanuel.

 

Le long de cette nouvelle voie, se sont élevées de nouvelles constructions, dont l’hôpital Alfred-Blanc avec sa chapelle bâtie en 1854, l’année suivant le décès d’Alfred fils de Pierre-Maurice Richard-Blanc (dcd en 1834) et de Sidonie du Peloux. En face, sur la droite, le beau bâtiment de son neveu Mauris Antoine Richard-Blanc, qui deviendra la mairie actuelle. (In "Le journal d’une jeune bourgeoise", de Bernard Pajani)

Au tout début de la rue, sur la droite également, en 1855 a été inaugurée l’ancienne mairie, avec sa place de marronniers permettant aux habitants de s’abriter du soleil lors des jours de canicule. Les seuls habitants du bâtiment étaient l’agent de police François Frachard et son épouse Joséphine, ainsi que le professeur de musique Pierre Bonnet et sa femme Elise couturière. (In "La Musique de Faverges" de Bernard Pajani)

C’est en 1905 que la rue est dénommée Rue de la République et Route d’Annecy. (In "Faverges, son histoire, en 1906", de Bernard Pajani)

 

Sur cette carte postale, seuls deux bacs sont placés sur le trottoir pour faire un peu d’ombre au personnel de l’hôtel en repos ou aux passants qui viennent s’installer un moment sur les bancs.

 

Une glycine allonge son feuillage et ses grappes de fleurs sur les balcons du premier étage. Le nombre de bacs s’est accru et la glycine a pris de l’ampleur, l’été est là !

 

Avant la deuxième guerre mondiale 39-45, les nouveaux propriétaires de l’hôtel de Genève sont les époux Simone et René Lacroix, originaires de Vichy (Allier).

 

Ici, nous sommes toujours avant-guerre, c’est un véhicule hippomobile qui transporte les voyageurs de la gare PLM. Dès 1901, il fallait aller chercher les touristes à la gare PLM en voiture hippomobile. Les gérants formaient le couple Cloppet-Bachollet, conseiller d’arrondissement et maîtresse d’hôtel. Sidonie Serand a été une grande amie de Joséphine Cloppet-Bachollet avec qui elle passait de longues soirées. (In "Le journal d’une jeune bourgeoise", de Bernard Pajani)

 

C’est dans cet établissement qu’était hébergée la famille de Rodolphe et Ruth Moos lorsque la Gestapo est venue les arrêter en janvier 1944, mais en vain. La dénonciation de leur présence n’a pas été couronnée de succès, car l’adjudant Marius Bachet avait eu le temps de faire prévenir la famille. (In "Les sauveteurs de l’ombre", de Michel Germain)


 

[Nota : Les personnes intéressées par l’Histoire de Faverges peuvent acquérir ces livres et bien d’autres encore auprès de l’association qui fait connaître l’histoire locale par ses nombreuses brochures et ouvrages. Se renseigner auprès de l’Office de Tourisme ou directement au siège de l’association 48, chemin de Pré la dame 74210 Faverges 04 50 44 53 76. Site : http://phila.faverges74.over-blog.com]

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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 13:30

Faverges possédait quatre moulins au sommet de la ville, à l'emplacement de l'ancienne usine Stäubli qui a brûlé en 1937, puis fut reconstruite et est devenue un entrepôt de l'entreprise Malfroid qui lui a donné son nom.

Depuis, cet établissement a été transformé en appartements, mais on peut toujours y entendre, à l'extérieur ou dans la cour intérieure, le biel qui coule et s'élance dans une chute vertigineuse de près de 7 mètres de haut, alimentant les roues qui permettaient d'y moudre le blé (froment), l'avoine, le seigle ou l'orge et même les pesettes.

Après la mort du marquis de Favverges, Jean Baptiste Milliet décédé en mars 1737, sa veuve la Marquise Anne Charlotte Ducloz Dezery fit prendre un acte d'état de ses moulins acquis des Révérendes Dames et Abbesse de Ste Catherine du mont de Semine près d'Annecy.

Le 24 octobre 1738

Acte d'état de quatre moulins en deux bâtiments pour illustre et généreuse Dame Anne ....... Desery Marquise de Faverges, à la réquisition de Rd Sr Jean François fils de feu honorable Jean François Remondier prestre natif et habitant dudit Faverges agissant en qualité de procureur général, par procure reçeue par Me Berthier notaire de la datte y contenue ont comparus les honnorables Noël de feu Laurent André menuisier et mugnier, et Pierre de feu Noël André mugnier, François de feu Jean Pierre Guygon maître charpentier, et honorable Pierre de feu Claude Demillières maître masson natif de Samoëns en Faucigny, et lesdits André de Glaise paroisse de Vieu, et ledit Guygon de cette ville de Faverges, lesquels bâtiments appartenants aux Révérendes Dames Abbesse et religieuses du Mont de Semine prèz d'Annecy et à présent possédés par la dite Dame marquise de Faverges, lesquels quatre moullins en deux bâstiments d'iceux se trouvent en l'éstat cy-après

Le 1er moulin d'en bas

scavoir le moullin d'entrée qui est part de la ville le corcier de l'éppaisseur d'un pouce et le chieffe hors de service, la ruche de moyenne valleur, l'entremoye et la selle peu de valleur, la bartellière bonne valleur sauf que le couvercle en est fendu, le pal dudit moullin d'assez bonne valleur mais trop court, la nillie médiocre valleur, le rouet et tournure médiocre valleur, l'arbre rompu, et hors de service ferrés de ses deux torrillons et deux cercles de ferts, la roue dudit moulin bonne, le brochet peu de valleur, les chenaux bonne valleur,

Le second moulin d'en bas

le second moullin attenant et premier de la part de Tamied et sous le même bâstiment le corsier d'icelluy de l'épaisseur d'un pouce et de peu de valleur, le siècle bon de l'épaisseur de huict pouces, le pal et la nillie de bonne valleur, l'entremoye de médiocre valleur, la ruche peu de valleur, la tournure bonne valleur, le rouet hors de service, l'arbre et roue bonne valleur, ledit arbre ferré de ses deux torrillions et trois cercles, la bartellière moitié usée, les chenaux et brechet bonne valleur,

le 1er moulin d'en haut

les moullins d'en haut soit part de Tamied le premier d'iceux qui est à l'entrée soit part de Faverges, le corsier d'icelluy de l'éppaisseur de deux pouces, le ciècle fendu en deux pièces et de l'éppaisseur de trois pouces, le pal et nillie d'icelluy bonne valleur, l'entremoye et ruche peu de valleur, le trébis bonne valleur, le brochet et chenaux bonne valleur, la bartellière médiocre valleur,

le second moulin d'en haut

le second desdits moulins qui est part dudit Tamied, le corcier hors de service de même que le ciècle qui ne se trouve que de l'éppaisseur d'un pouce et fendu, le trebis d'assez bonne valleur de même que le pal et nillie, l'entremoye et ruche de peu de valleur et pour rendre lesdits moullins en estat de servir il convient d'y faire les réparations cy-après

scavoir au premier moulin d'en bas y mettre un ciècle neuf et allonger le pas à proportion, refaire à neuf l'entremoye avec sa celle, y faire un arbre et un brochet neufs,

au second y mettre un corcier neuf avec une ruche et un rouet à neuf

 

et au troisième y mettre un chièche neuf, une entremoye et une ruche et mettre ledit moullin à grande roue et pour ce y faire une roue, arbre, rouet, tournure, brochet et support nécessaires

 

et au quattrième y convient de même de le remettre à grande roue et pour ce y faire à neuf l'arbre, roue et tournure, brochet et garnitures avec un ciècle et un corcier neuf, de même qu'une entremoye et une ruche, et quand aux bâstiments desdits moulins qui sont en deux corps de bâstiments situés rière Faverges jouxte le grand chemin tendant à Tamied du levant, iceluy tendant de la ville à putezert du couchant, la rue publique place desdits moulins entre deux part de la ville et les vergers des Sieurs Paul Nicollin et Claude Desrippes part de Tamied,

le premier desdits bastiments qui est part de la ville couvert à paille est entièrement usé sauf quelques pièces qui sont de la part d'en haut qui pourront encore servir pour armure, les planchers du poille et de la cuisine de médiocre valleur et les soupieds nécessaires d'estre refaits à neuf, le trépied desdits moullins sauf le plancher qu'il faut refaire à neuf, la porte d'entrée et celle et le portail de la cuisine nécessaire d'estre refait à neuf, laquelle sans porte ni portail, les murailles desdits moullins dèz la chambre qui est dessus d'iceux nécessaire d'estre refaite à neuf avec une toise et demy de murailles de ladite chambre du costé du bial, la cheminée de médiocre valleur, le foyer entièrement en ruine, les murailles des moullins d'en haut presque en ruine, la porte et portail part de Tamied médiocre valleur et les autres portes et porteaux de même que les fenestrages desdits moullins entièrement usés et nécessaire d'estre refaits à neuf, de même la muraille qui portait les brochets que l'on a abattues et les brèches faittes auxdites murailles de la part d'en bas pour mettre lesdits moullins à brebis,

la digue desdits moullins faitte à pierres de taille à grosses pointes entièrement dégarnies de son mortier de la contenance d'environ trente toises qu'il faut remassonner touttes les pierres pourront servir et pour lesdittes réparations il convient d'y employer scavoir au couvert d'en bas six chât(aign)iers de 18 pieds de long, 6 colonnes de 8 pieds de long chacunes, 12 douzaines de lattes, 50 chevrons, 20 livres de crosses, 900 cloux d'un, 8 douzaines d'ais, 6 poutres de 18 pieds de long chacun, et pour plancher du trépied 36 plattons, 48 livres de crosses, 2 douzaines d'ais avec les pièces de chesne pour les portes et porteaux, 11 toises et demy de murailles, 2 molasses, 1 portail et 2 fenestres à pierre de tailles

et le bastion d'un moullin d'en haut soit part de Tamied estant entièrement en ruine couvert cy-devant en tuilles et dont il n'en reste pas le quart, et pour la restauration d'icelluy il convient d'y employer 3 pannes de 36 pieds de long chacune, un chât(aign)ier de 18 pieds, 36 chevrons de 18 pieds chacun, une colonne de 10 pieds, 12 douzaines de liteaux, 2 milliers de tuilles, 2 milliers de cloux de deux, 14 livres crosses, le tout poid de Faverges, et c'est outre celles qui y restent, et pour la restauration du trépied desdits moullins qui est entièrement ruiné il convient d'y employer 4 chesnes de 30 pieds de long chacun, 9 autres pièces de chesnes pour colonnes et traversiers, 36 plattons d'un pied de large chacun, 48 livres petites crosses, mettre un portail de pierre de taille à la porte d'entrée et y faire à neuf 4 toises et demy de murailles tant pour les supports des brochets que pour fermer les brèches des trebis

outre qu'il faut remailler lesdittes murailles en divers endroits et les chaux et sables pour remassonner la digue et le tout sans y comprendre les journées des maîtres charpentiers et massons, et après lecture faitte auxdits maîtres charpentier masson, et meugniers de leurdits rapports et y persistant avec offre d'en rapporter plus authentique tesmoignage de vérité au besoin ledit Rd Sr Remondier m'a requis acte qu'ensuitte de madite commission je luy ay accordé pour luy servir et valloir en ce que de raison.

Fait et prononcé audit lieu que dessus en présence des honorables Pierre Ollier dudit Faverges et François Vittouz natifs des Villards sur Thosne habitants dudit Faverges tesmoins à ce requis illitérés ledit Vittoz et ledit François Guygon et Pierre Desmillières enquis tous les autres ont signé la minute du présent escritte en quatre pages par le notaire Joseph Philibert Audé mon fils de laquelle je l'ay fait lever par ledit Me Picollier et l'ay tabellionnairement signé. Joseph Audé notaire

[ADHS_74123_Tabellion_1738_6c331_f°247_vue512 notaire collégié Joseph Audé]

Après la constatation de l'état des moulins, Mme la Marquise de Faverges fait établir le prix qu'il convient de payer pour faire faire les réparations par des artisans de métier, les frères Pin maîtres maçons, les frères Guygoz maîtres charpentiers, Jean François Barril de Cons et François Plattet de Faverges., et Mauris Tabuy fournissant le bois.

Le 24 juillet 1739, Rd Sr Remondier est procureur général de généreuse dame Anne Charlotte Ducloz Dezery mère et tutrice du seigneur Charles Joseph Joachim, son et de feu Messire Jean Baptiste Milliet marquis de Faverges fils par procure et par Me Berthier environ le 2d avril 1737 afin qu'il luy plut de commettre et députer un notaire sur les lieux pour donner les prix faits nécessaires pour les restaurations des moullins, digues et artifices en despendants dont fait amplement éstat dans la ditte requeste de même que les autres bastiments appartenants audict seigneur marquis riesre ledit Faverges,

à l'appel du métral Blanc du 19 courant es issues des messes de paroisse de Vieux-Faverges et Cons, et l'apposition des affiches aux lieux accoustumés pour inviter les maîtres charpentiers, massons, chaufourniers et autres qui voudraient prendre les prix faits desdittes réparations, à meilleure condition

ont comparus les honorables Pierre François et Louis frères enfants de Mauris Pin natifs et habitants de Thônes maîtres massons travaillant à présent à Faverges, François et Pierre frères enfants de feu Jean Pierre Guygoz maîtres charpentiers, et Jean François de feu Michel (?) Barril natif et habitant de Cons, et François de feu Joseph Plattet natif et habitant de cette ville ...

pour les frères Pin la somme de 358 £ivres 16 sols, auxdicts Guygoz celle de 50 £ivres 13 Sols, et audict Barril pour celle de 87 £ivres, à condition que les prixfacteurs feront les fournitures et rendront lesdites réparations parfaites respectivement chacun en ce qui les concerne dans deux mois à conter d'aujourd'huy ...

ensuite a comparu honorable Mauris de feu Joseph Tabuy natif et habitant d'Humbres paroisse de Marlens qui a porté sa mise pour la construction des arbres, roues, rouets et tournures des deux moullins d'en haut soit part de Tamied relâchés à la dame marquise et à son fils par les révérendes dames et Abesse de Ste Catherine situés lesdits moullins rièsre cette ville en fournissant par ledit Tabuy les pièces nécessaires pour les deux arbres et deux roues, les deux rouets, les deux tornons, leurs tourillons pour le prix de 258 £ivres 10 Sols en fournissant par ledit Tabuys les bois pour les arbres bons et capables de même que le fût pour les lieuses soit cercles desdits arbres et torillions et lieuses des tournures...

[ADHS_74123_Tabellion_1739_6C332_f°297v_vue621 notaire Joseph AUDE]

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20 mai 2021 4 20 /05 /mai /2021 08:27
 
Avant 1901, sa construction était envisagée depuis 1856 par la troisième convention passée entre le gouvernement sarde et la Compagnie P.L.M. prévoyant la prolongation de la ligne Saint-Pierre d'Albigny à Albertville qui fut elle-même réalisée en 1876.
C'est lors de sa construction, à la recherche de la nappe phréatique pour alimenter la réserve d'eau de la locomotive à vapeur, que fut découverte une margelle d'un puits gallo-romain prouvant que la ville antique se situait à cet endroit particulier.

 

A partir de juillet 1901, la ligne permit aux élus du département de procéder à l'inauguration de la GARE, et de se rendre aussi aux Grottes et à la cascade de Seythenex, à 2 km de Faverges, station de la ligne ferroviaire. Ce fut un grand moment convivial qui fit une belle publicité à ce premier équipement touristique du territoire.
Jusqu'en 1938, les voyageurs bénéficiaient de trois allers-retours journaliers Albertville-Annecy avec des horaires spécifiques été et hiver.

Rappel : c'est en 1938 que l'usine Staubli s'installa près du lieu, après son incendie de 1937 au sommet de la ville, et que des wagons pouvaient ainsi être chargés directement dans celle-ci.

Les familles nombreuses purent bénéficier d'une remise sur le coût du transport pouvant aller jusqu'à 75%, à compter de l'après-guerre. Cette remise fut appliquée ensuite sur les transports Crolard qui remplacèrent le trafic voyageurs.

En mai 1938, seuls les employés des aciéries d'Ugine purent continuer à utiliser la ligne. Ce qui se termina lorsque les cars marron de la SECEMAEU prirent le relais.
Le service des colis continua pour servir les habitants de leurs commandes volumineuses, leur évitant de se rendre à Annecy, jusqu'aux années 1980.
 
Les moins de 40 ans doivent se souvenir encore de l'avertisseur sonore qui signalait aux riverains que le train allait traverser la route d'Albertville ne bénéficiant pas de barrière. Bien sûr, les petits garnements profitaient d'un voyage gratuit pour s'amuser !
 
Ne doit-on pas maintenant penser à débaptiser la rue de la Gare qui ne fait plus sa fonction de permettre aux touristes d'aller en ce lieu disparu, et de lui donner le nom d'un ancien commerçant qui occupait la rue, Paul Mysse lui-même, le marchand de vins Edouard Cuillery, Maurice Thonon ?

 

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30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 06:55

La commune de Faverges a établi un dossier de ravalement pour le groupe scolaire du centre-ville, présenté et approuvé lors d’un conseil municipal.
C'est l'occasion de revenir sur l’histoire de ce groupe scolaire plus que centenaire.
Selon la monographie de l’instituteur Dunoyer : « La commune a construit à l’ouest de l’entrée de la ville, un magnifique groupe scolaire, inauguré le 18 octobre 1886. »

En 1881, à la demande du Conseil municipal d'alors, l'école publique congréganiste - en fonction depuis 1834 - fut laïcisée et installée provisoirement dans un local loué et appartenant à M. Pierre Maurice Blanc, neveu du ci-devant baron.

Grâce à une forte subvention de l'Etat (150.000 francs), la construction d'un groupe scolaire magnifique a débuté en 1883 pour un montant de 10 000 francs de terrain (12.175 m2) et 140 000 francs de construction. L’école communale élémentaire était composée de 3 salles de 60 m2, un atelier de 30 m2, un préau couvert et une cour de 1 150 m2. Le cours complémentaire possédait 3 salles de 42 m2 et un atelier de 22m2, une cour et un préau. L’étage était destiné à une salle de dessin, la bibliothèque et 20 pièces de logement des instituteurs… 

« En 1888, il était occupé par deux écoles publiques de garçons et de filles et deux classes de cours complémentaire qui leur étaient annexées. »

Le fronton de l’entrée principale du groupe scolaire René-Cassin comporte la date de 1885, qui correspond à la fin de construction. Une horloge y est bien en évidence ainsi que le blason de la commune. Devant l’école, le monument aux morts pour la France a été érigé début novembre 1925 et inauguré le 11 novembre 1926.

Le cours complémentaire est devenu école primaire puis a hébergé le collège de Faverges, dirigé à l’époque par Jean Lachenal, instituteur devenu principal.

Un nouveau bâtiment Collège d'Enseignement Général (CEG) a été construit sous les mandats de Marcel Piquand et Louis Berger, sur la route de Favergettes, et ouvert en 1966. Il honore actuellement son premier principal et a pris le nom de Collège Jean-Lachenal.
 "Source : association Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy  " 
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30 mars 2021 2 30 /03 /mars /2021 18:46

La légende de la Fontaine du Tové

Dans le pays de Faverges, au revers de la dent de Cons et sous le Champ-Belon, tourné vers le nord, se voit un petit domaine, connu sous le nom de la Biolle.

Au-dessous de ce domaine, sort du rocher un petit filet d'eau tombant dans un bassin (belle vasque taillée) et autour de celui-ci s'étend circulairement une jolie petit place, munie de bancs où reposent au frais, en été, les promeneurs. Aboutissant à cette petite place et le long de la colline, court un petit chemin, né sous le château de Faverges, qui, après avoir longé la Fabrique de Soieries et vu sur son passage de vieilles mais pittoresques maisons, se hâte, en laissant la fontaine du Tové, de gagner Grangeneuve et Sainte-Colombe.

Lorsque les oisifs, assis au frais, autour de la fontaine, contemplent au loin le village de Saint-Ferréol si gracieusement établi dans le plus beau recoin du plateau de Faverges, la petite flèche de son blanc clocher, ces maisons groupées nombreuses, quand ils voient ce pays fortuné relié à Faverges par le Noyeray et le vignoble du Borbouillon et que leurs regards errent sur la plaine fertile et vont de la corne de la montagne de Nant-Belet aux deux pointes d'Arclosan, - ces oisifs ne se doutent pas que là, derrière eux, se trouve un massif qui recèle en son sein des merveilles qui s'empareraient de leur âme d'une manière bien plus saisissante que le beau paysage que nous venons de nommer.

La Fontaine qui bruit si doucettement à leur oreille en les invitant à s'assoupir, s'appelle La Fontaine du Tové. Ce nom caractéristique vous dit que l'intérêt du massif recèle en quantité de la chaux qui sort avec elle et s'étend sur la surface de la colline en croûtes de tuf.

Or, autrefois, au temps où les Mirmidons et les Gnômes, ces êtres à la petite taille, haut d'un demi-pied, à l'aspect bizarre, la tête plus grosse que ne le demandait le reste du corps, mais au corps et à l'âme actifs, groupaient des merveilles partout sur la surface du globe, comme les colonies de fourmis dans les grandes sapinières. Le Champ-Belon au-dessus de Faverges avait su attirer une nombreuse tribu de Gnômes.

Le point choisi avait des qualités spéciales pour attirer leur attention et les inviter à mettre en œuvre leurs aptitudes. C'était l'extrémité d'une colline, c'est-à-dire la base du Champ-Belon dont le crêt n'existait pas alors. Cette colline était assez élevée au-dessus de la plaine pour ne pas être exposée aux inondations et sa surface, qui s'étendait de la dent de Cons aux villages de Verchères et des Gras, était large assez pour les constructions dont les Gnômes avaient coutume.

Les Gnômes du Champ-Belon avait comme spécialité la construction en maçonnerie.

Aussitôt arrivés, ils se mirent à l’œuvre et bâtirent une ville. Ils étaient là, maniant la truelle et le marteau microscopiques, étendant les confins de leur cité, alignant les rues, bâtissant palais et demeures, taillant des blocs minuscules et délayant le lait de chaux, - sans fin, sans relâche, avec l'ardeur et la faculté des êtres qui n'ont pas la nécessité de s'arrêter pour le repos et l'alimentation. Ces petits êtres n'avaient, en effet, aucun besoin corporel, autre qu'une activité prodigieuse et la nécessité de se réunir nombreux, comme leurs cousines en construction les diligentes fourmis.

Leur ville, modèle en petit des cités de notre temps, avait ses canaux. La Fontaine du Pertuiset, qui sort de terre sur la route qui conduit à Tamié, fournissait le petit débit d'eau nécessaire aux Gnômes qui l'employaient : cette eau traversait le Champ-Belon dans toute sa largeur et après avoir servi à leur cité allait déboucher au Tové. Son volume était plus considérable qu'il ne l'est actuellement, parce que les hommes n'avaient pas encore pris la moitié de la source pour la conduire au château qui domine Faverges.

Petit à petit, s'étant étendus en surface et voulant se construire des travaux de défense, les Gnômes résolurent, suivant leur habitude, de bâtir en hauteur, en élevant au-dessus de leur propre ville, qui devint ainsi souterraine, un fort redoutable. Au bout de quelques siècles de ce travail, surgit au-dessus du point où est Faverges, entre cette ville et le village de Verchères, le Crêt de Champ-Belon. Puis ils poussèrent, vers les côtés où leur ville était ouverte, d'autres travaux de défense, et c'est ainsi qu'avancèrent leur promontoire, du côté du couchant, soit la pointe du château, soit celle de la Curiale ; tout à côté, la carrière de pierre noire actuelle servit de support à la sortie générale de la petite ville, qui se trouvait à la Biolle même.

De cette manière, les Gnômes s'étaient mis à l'abri des incursions de leurs ennemis.

La demeure souterraine était bâtie en matériaux blancs, tous faits de la chaux la plus étincelante ; mais le reste était composé de matériaux moins purs.

Nos amis les Gnômes vivaient actifs, ciselant toujours, bâtissant encore et remplissant leur vie sans fin de merveilles en maçonnerie et taille de pierre, pendant qu'une autre tribu de leurs parents, ceux-ci maréchaux et forgerons, dont nous raconterons quelque jour l'histoire, habitaient et travaillaient également sans relâche sous la montagne du Nant-Belet.

Mais les temps marchaient et le monde arrivant à une nouvelle période, nos Gnômes actifs virent un jour avec effroi arriver une race plus grande, bâtissant non plus comme eux, au centre des collines, mais toujours au grand air et durent, à la fin, partir pour des pays moins peuplés, abandonnant leurs merveilles microscopiques et leurs demeures à l'injure des siècles qui ne respectent rien.

Seules, quelques familles restèrent dans la ville abandonnée ; et de l'une d'entr'elles notamment sortirent les Sarvans familiers qui hantent les étables de la vallée.

Dans le temps de la splendeur gnômique, les eaux du canal de la cité qui débouchaient au Tové, au-dessous de la porte de la Biolle, étaient limpides et pures comme celles du ''Biel'' actuel de Faverges ; mais l'abandon forcé de la ville et le délabrement qui le suit toujours, accumulant ruines sur ruines, troublèrent la limpidité du petit fleuve souterrain des débris des anciennes constructions et depuis lors, la fontaine, qui en est toujours le déversoir, crépit la surface de la colline d'une éternelle couche de tuf. C'est de là que lui vient son nom de Tové.

Voudriez-vous sur place contrôler mon récit ? Asseyez-vous auprès de la fontaine, prêtez l'oreille et écoutez-la bruire dans son petit bassin ; ne croiriez-vous pas entendre le lointain et dernier murmure d'une ville qui s'endort ? …

Dans tous les cas, la propriété de la Biolle appartient encore à une vieille famille de maçons et d'entrepreneurs, à la famille Carrier, nom significatif attestant, lui aussi, la vérité de l'histoire que je raconte, et le dernier mais authentique représentant des Gnômes, amis du Tové, est un des membres de cette famille, une des intelligences de Faverges les plus vives dans un corps frêle.

D'autre part, la tribu nombreuse qui la première travailla comme une fourmilière et avec son activité connue sur le Champ-Belon, n'aurait-elle pas été la cause de ce que Faverges est devenue une ville industrielle et populeuse, et ne serait-ce pas à son influence, comme un sort heureux jeté sur ce petit pays que nous devrions la Soierie, ses usines, et sa grande population ouvrière ? Il y a des influences de ce genre sur les destinées de ce monde.

Le petit coin du Tové a séduit plus d'un esprit sérieux, charmé beaucoup d'âmes sensibles, reposé des corps fatigués et étanché la soif des voyageurs et des touristes avec son eau bienfaisante, dont les vertus sont un héritage des bons Gnômes, premiers colons du pays. Aussi n'a-t-elle rien à envier à des coins plus fortunés. La gloire lui a souri, on l'aime et on l'a chantée et en des vers qu'on n'oublie pas dans le pays de Faverges.

Et voilà ce qu'à l'oreille du promoteur qui, près d'elle, jouit du paysage que nous avons essayé de décrire, ou s'assoupit un instant pendant les beaux jours, voilà ce que raconte en son léger murmure La Fontaine du Tové.

Nota : Possesseurs de cartes, photos ou documents anciens : Confiez-les à l'association "Histoire et Patrimoine", Association des Sources du lac d'Annecy qui saura les valoriser au profit de la collectivité, comme elle le fait depuis plus de 40 années. (Ainsi, vos documents ne resteront pas remisés dans des tiroirs pour y dormir à jamais ou pour s'y perdre lors d'une succession).
Contact sur le blog ou au 04 50 44 53 76.

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 17:09

La Fête fédérale de Gymnastique de 1938

Pour inaugurer les derniers grands travaux de la commune, les autorités municipales ont convié M. Le Préfet de la Haute-Savoie et MM. les Parlementaires du département pour la journée du 3 juillet, durant laquelle 21 sociétés de gymnastique ont participé au concours de la Fédération des sociétés savoyardes.

Les 2, 3 et 4 juillet 1938, la « XIXe fête fédérale de Gymnastique des Deux Savoies » est ainsi organisée à Faverges. L'entrée de la cité, du côté d'Annecy, a été décorée pour l'occasion d'un immense « fer à cheval, orné de clous », emblème de la ville. (photo P.Mysse)

Le samedi 3 juillet, selon le programme initialement prévu, les diverses inaugurations eurent lieu, la station de pompage sur la Place de la Fontaine, la route de Frontenex au Planchard, et enfin le retour au Foyer municipal, récemment terminé, avec sa salle de 450 places, ses cuisines et ses bains-douches au sous-sol.

En soirée, le temps devait malheureusement gâter l'enthousiasme légitime et un sérieux coup de vent abattit l'arc de triomphe la veille de la grande fête qui dût se dérouler dans les salles.

La Favergienne, association laïque, en 1948

Dimanche matin, il pleut. Et les gymnastes évoluent à l'abri des intempéries, dans les salles. A 18 heures, a lieu la distribution des récompenses et les bals terminent la fête. Dans l'après-midi, quelques rayons de soleil permirent au nombreux public de profiter allègrement du pavoisement des rues et du concours des quartiers. De joyeuses troupes d'enfants parcouraient les rues, au son des clairons et des trombones des adultes.

Parmi les participants à la XIXe fête fédérale de Gymnastique des deux Savoies, la société laïque de « La Favergienne » remporta le 1er prix en catégorie supérieure du concours en simultané avec 575 points chez les adultes, et 678,40 points chez les Pupilles.

Lors de la Fête de nuit qui terminait les festivités, les gymnastes se distinguèrent également en remportant le 2e prix des Ballets.

L'Espérance profita de cette journée qui fut aussi celle de l'inauguration du Foyer municipal pour immortaliser leur groupe, sur les escaliers monumentaux. (photo P.Mysse)

 

L'Espérance, association catholique, en 1948

Les gymnastes favergiens se sont toujours distingués sur les podiums jusqu'après la guerre de 1939-45.

Après cette époque, la politique nationale consista à développer l'exercice physique dans les écoles - les anciens se souviennent des grandes parades des "Lendis" qui se déployaient sur tous les stades du département, en fin d'année scolaire.

L'Espérance favergienne en 1960

Les jeunes filles ne restèrent pas sur la touche, comme ici à l'école ménagère de Faverges durant l'année 1954, où elles exprimaient leur agilité, souplesse et grâce sur une pelouse au-dessous du rocher de Viuz.

Plus tard, vinrent les sports du stade pour les jeunes hommes, et les majorettes pour les jeunes filles. Les compétitions développèrent grandement les activités physiques grâce aux sports de haut niveau et les Jeux Olympiques.

 

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10 décembre 2020 4 10 /12 /décembre /2020 08:59

Faverges hier

Le secteur appelé ''îlot brûlé'' abritait au début du XXe siècle des habitants et propriétaires identifiés lors du dénombrement de 1906.

Dans le suivi des maisons, Cyrille Chappuis ouvrier en soies chez Stünzi et sa famille de quatre personnes habitent dans le passage de la Pâquière, faisant anciennement le lien entre la rue Neuve (rue Carnot actuelle) et la rue Vieille ou rue de la Roche (rue Nicolas Blanc actuelle), seule route menant à Tamié, au bout de laquelle se trouvait la porte supérieure.

Henri Ailloud tanneur propriétaire exploitant possédait une roue à aubes qui tournait encore dans son logement pour son moulin à écorces, en déversant l'eau sur la rue jusqu'à sa fermeture en 1901.

Joséphine Dubois possédait la maison à deux étages (à droite sur la carte), et à la suite en recul par rapport à la rue, Antoinette Brachet, André Cagnino employé chez Stünzi, Joseph Gruet buraliste, et dans l'angle de l'îlot logeait le charpentier Jean Claude Gonod.

Derrière le lavoir dans la maison isolée en plein air au bord du biel, logeait la grande famille d'Auguste Servoz 46 ans, descendue de Chambellon,

François Masset occupait la maison à deux étages (à gauche sur la carte) dans laquelle a officié le dentiste Brunet.

Dans la rue Nicolas Blanc à l'opposé des habitations de la carte, habitaient le géomètre Jacques Viannay, le garçon de café Georges Ollier, puis Jean Cattet, et dans l'angle de l'église en face des anciennes Caves du château, Gabriel Perret propriétaire rentier et Gaspard Chapelet cultivateur.

On remarquera également la réfection du clocher de l'église qui a été réalisée en 1959 pour servir de paratonnerre.

(Livre de référence « Faverges en 1906 » © Bernard Pajani)

Faverges aujourd'hui

Après l'incendie du 23 juillet 2018, l'îlot a été dégagé des nombreux gravats pour laisser place à un lieu de détente que la nouvelle municipalité, après consultation des riverains et habitants, et l'avis de l'Institut National de la Recherche Archéologique Préventive, va réhabiliter.

Y aura-t-il reconstruction des bâtiments avec commerces et logements HLM (pour revitaliser le bourg ?), création d'un parking (pour les nombreuses personnes dont la marche est un handicap ?), d'un square arboré en bordure du biel remis au jour (pour les adeptes d'une ville plus économe en gaz à effets de serre ?).

L'avenir le dira !

Bulletin de commande des brochures et livres du Club

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