Contrairement à plusieurs références qui auraient bien de la peine d'indiquer leurs sources - car elles ne font que du copiage sans vérification -, prétendre que "Jean Pierre Duport a décidé l'implantation d'un atelier de tissage dans l'ancien couvent des Annonciades à Faverges en 1800" *est erroné.
Cet établissement n'a jamais existé sur une quelconque partie du bourg de l'époque, ou auparavant.
Nous le démontrons avec forces références et analyses.
* Relevés dans des opuscules édités par les Vieux Amis du Vieux-Faverges, ou par des chercheurs de l'Université de Savoie.
- Une industrie nouvelle qui va faire de Faverges le second contre manufacturier savoyard après Annecy. Il s'agit de l'implantation en 1801 par Jean Pierre Duport, de Lyon, d'une manufacture de tissage de coton dans l'ancien couvent des Annonciades" [In Histoire des communes savoyardes - Baud-Mariotte - 1980 - page 297]
- "En 1800, Jean Pierre Duport avait acheté l'ancien couvent des Annonciades de Faverges pour y installer une fabrique de coton utilisant l'eau du Biel. En 1807, il rachète également au papetier Marquand la maison dite "le martinet", puis le château de Faverges en 1810." [In "Du moulin à la Manufacture" - Christophe Tonin - 1993]
- "En 1801, le lyonnais Jean-Pierre Duport installe dans l'ancien couvent des Annonciades, une manufacture de tissage de coton" [in "L'administration de la commune de Faverges" - Catherine Brun - 1993 - page 69]
- "En 1810, Jean-Pierre Duport a acheté le château et ses dépendances de Mme Gabrielle de Fontanetta, née Milliet de Faverges, suivant acte Prévost notaire, du 5 avril 1810." [In Procès Gourd-Cartier - 1901 - page 10] qui elle-même le tenait par héritage puis réachat après la Révolution.